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Sur les marchés d’amateurs, masques et statuettes rejouent pacifiquement notre triste guerre coloniale: l’acheteur veut l’intangible et la magie. Le vendeur, lui, joue à croire que cette envie est légitime. Mais ce commerce se monnaie. La fascination occidentale pour ces objets a encouragé la spoliation de nombreuses communautés africaines. Des dieux-objets soudoyés sont exposés dans nos musées sans autre mesure que notre satisfaction conservatoire. Dans les boutique-souvenirs, ces mêmes objets se doublent de facsimilés produits pour l’économie touristique entre pitrerie et jeu de dupes. Harald Fernagu, à l’occasion d’un énième safari, se plonge méthodiquement dans un rituel imprégné d’esthétique populaire et de souvenirs de bord de mer. Il accomplit sur de fausses pièces de musée un geste galopant et sans substance, sinon celle de contribuer à décoloniser nos collections.
Sandrine Rebeyrat[/vc_column_text][vc_separator align= »align_left »][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/3″][vc_column_text]MEDIUM
Sculpture & Installation[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/3″][vc_column_text]TECHNIQUE
Statuettes Africaines, coquillages, peinture noire.[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/3″][vc_column_text]ANNÉE
2012 à nos jours[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][vc_column width= »1/6″][/vc_column][/vc_row]
